Une langue commune

Ce qui nous sauve quand même, c’est Google Translate qu’on dégaine derechef, et les personnes en face aussi.

S’imaginer alors la scène, tout le monde de se pencher sur un écran assurant le lien entre nous, frères humains, et suffisant largement à se comprendre dans le quotidien (pour la traduction littéraire, on attendra, heureusement).

Autre outil faramineux, Twitter qui nous a permis de trouver où faire notre lessive puisque après notre appel à l’aide sont arrivées depuis la France, et depuis ici, deux adresses de laveries automatiques.

Dans le premier cas, c’était une mienne amie. Dans le second, le fils (stagiaire ici) d’une personne followant un ami relayeur de l’appel.

La question qui me demeure, c’est celle-là : dans ce monde où tout est lié, que gagnons-nous, que perdons-nous, et au final, qui sommes-nous vraiment, et surtout, où ?

La photo, c’est deux bonshommes que je trouve très beaux, dont je ne sais rien, dont les icônes étaient incluses dans les piliers de la clôture d’une église pauvre que j’ai évoquée avant, dans l’un de mes billets, j’ai oublié lequel.

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