Cet hôtel qui n’existait pas

Il y avait pourtant un indice, le nom de l’hôtel de ce soir : le No name hostel.

Cependant, pas de raison de se méfier plus que cela : comme toutes nos réservations, nous étions passé par l’impeccable Booking, et même, un message était arrivé apparemment dudit hostel nous demandant notre heure d’arrivée, ce à quoi nous avions répondu. Et puis plus rien. Mais vraiment, rien.

Avalées les nouvelles vingt heures de train, descendus en gare, nous suivons le plan, en vain. À l’adresse indiquée, rien, pas une enseigne, rien qui ressemble à une auberge de jeunesse, et les riverains consultés ne savent pas de quoi l’on parle.

Les appels téléphoniques au numéro indiqué sur la réservation tombent dans le vide, le WhatsApp itou (toujours rien d’ailleurs).

C’est là que les facilités du numérique opèrent : au bout de trente minutes d’errance, nous annulons via l’appli Booking le fameux hostel et réservons dans la foulée au plus près, ailleurs (quasi même prix, grandes piaules neuves et puis surtout, celui-là, a le mérite d’exister puisque je vous parle de là).

Pour l’autre, un seul conseil : évitez-le.

Pour la photo du jour, aucun rapport, mais j’aime le bleu du ciel.

dbo Écrit par :

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