Une errance Pékin

On arrive à l’heure pile, comme à chaque étape, le responsable du wagon, souriant depuis le début à Ulan-Bator, nous faisant signe qu’il est temps de charger les sacs sur nos dos. On les charge. Ça commence à tirer.

C’est Pékin, avec sa presse dès dedans le tunnel qui nous mène vers la sortie. Le parvis est bondé. Il y a du monde partout. Vraiment. Partout. Tournis.

La chasse à l’ATM commence, cash nécessaire au taxi, qui durera une bonne heure, l’occasion de découvrir que les distributeurs autour de la gare n’acceptent pas nos cartes, pas plus que celles des gens repérés dans le train et qu’on croise errant comme nous, testant comme nous tous les ATM rencontrés, et s’en éloignant comme nous gros jean comme devant.

Le truc tourne au sketch, trois gars marchant dans tous les sens sacs sur le dos. On trouve finalement en s’éloignant. Va comprendre la logique.

Le taxi ne coûte rien, qui traverse la ville après qu’on l’a pris… À la gare où il a fallu revenir. Un sketch, vous dis-je. Les avenues sont immenses. On regarde ébahis une cité de vingt millions d’âmes.

Après on se perd à nouveau pour trouver le booking, une histoire de GPS qui nous fera tourner en rond et chargés comme des mules, c’est long, en rond.

Mais on trouve finalement. Dans une ruelle étroite sillonnée par des scooters électriques (ils vous arrivent dessus sans bruit, on fait des bonds comme ça), il y a deux lanternes rouges, et un patio passé l’accueil, qui est une oasis.

La photo, c’est dans la salle du petit-déjeuner où nous n’étions que tous les trois, tranquilles.

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