Comme un « dubitchou », l’étonnant gâteau de Monsieur Prescovic (on a les références que l’on peut) les villes russes sont aussi composées de trois couches peu compatibles entre-elles. La première, en son cœur, l’héritage tsariste : quelques palais parfois fatigués, des églises aux icônes astiquées par des bigotes honorables (et pourtant complètement dévouées à la brillance des saints) et des maisons en bois en sursis.
La seconde couche a eu pour objectif d’effacer avec application ce passé peu conforme à l’idéologie de Lénine.
On a alors construit de larges avenues, d’énormes bâtiments de béton dans un style fonctionnel, limitant les décors à une étoile rouge, un marteau, une faucille ou un portrait d’un charmant komsomol, espoir de la patrie du prolétariat.
Enfin, la troisième couche est celle de la nouvelle Russie, au capitalisme assumé : des quartiers d’affaires à l’Américaine, des KFC-Subway-Burger King, des belles voitures où les occupants ne manquent pas de ressembler à des nouveaux riches. Ces trois couches d’une histoire chaotique ont rendu ces villes bien déroutantes pour le petit Français que je suis !
Une délectation (comme l’air d’accordéon de M Preskovic)
Ce blog est comme des JO d’été ou le dernier Tarantino, Un rendez vous avec le plaisir de l’inconnu.
Merci et bonne route.
Merci ?