Alors le dernier jour, qu’on tente de remplir au plus possible, et c’est toujours un peu la loose.
D’abord un centre commercial dédié à l’informatique, ce genre de truc, on découvre un bâtiment sur X étages emplis de minuscules boutiques d’un désordre incroyable, certaines emplies tant que le vendeur doit sortir une partie de son stock pour entrer dans son antre, mais on repart bredouilles, la langue, même technique, demeure un obstacle.
On suit notre programme, direction le marché du thé avec encore une fois un bâtiment entier, immense, d’enfilades d’échoppes emplies de galettes, occasion pour moi de découvrir une incroyable variété, puis d’avouer, à un vendeur m’interpellant pour que j’entre déguster, I don’t like tea (son regard horrifié).
Puisque c’est la journée du commerce, derrière c’est le marché des antiquaires et autres bidules (pierres, petits bijoux, etc. etc.) s’étalant jusqu’à l’horizon, la moitié des vendeurs dormant vautrés sur des chaises longues (il fait horriblement lourd). Au premier, dans un bâtiment central, on peut acheter des statues de Mao de trois mètres de haut, difficile à caser chez soi, quand même. On abandonne.
Enfin, on cherche le marché de l’improbable nourriture (brochettes de scorpions et autres délices, selon les guides), sans le trouver. Là où il devrait se situer, s’élève un regroupement de bars très récents destinés plutôt à une bourgeoisie qui voudrait s’encanailler. Plus loin, c’est une rue commerciale truffée des très exactes enseignes que l’on trouve partout, et c’est triste de penser que les villes se ressemblent toujours plus.
Voilà le soir venu. On prépare les sacs. À 6h00 le lendemain, un taxi est prévu. Il sera là pile à l’heure, se glissant dans l’étroite ruelle avec une nonchalance professionnelle, et quelques crachats très locaux.
La photo, c’est une galette de thé. Je n’aime pas le thé.
Ah mais non partez pas comme ça! Je m’étais habituée à ma dose régulière d’humour et de poésie, moi!
Ah… Bon, on va refaire un tour
Bon retour et merci pour ce magnifique carnet de route ?
Merci pour la lecture
Une belle galette..
Y’avait même du millésime (j’avais jamais imaginé ça)